Le spectacle MOI, JEUNE VLAD III DIT DRACULA produit dans le cadre des Journées porte ouverte du Conservatoire de Limoges.
AUDITORIUM du LYCÉE LIMOSIN, le MARDI 15 MARS, à 18h30 et à 20h30.

SAMEDI 11 JUIN 2016 à 17h – AUDITORIUM du Conservatoire de LIMOGES.

 

« Eos Inter aliquando fuit princeps, quem voievodam appelant, Dragulus nomine, vir acer et Militarium negotiorum apprime peritus ».

 

Il était une fois en Valachie, un prince, Dragul par son nom, un homme très sage et habile dans la guerre.

– Classe de contrebasse: Dominique Rochet

– Orchestre à cordes dirigé par Jérôme Lys
– Ensemble de guitares : Denis Pasquet
– Musique de chambre CHAM :

Marie-Catherine Voirpy
– Classe d’art dramatique :

Michel Bruzat
-Thème musical du personnage de Vlad III : Alain Voirpy

– Conception affiche: Morgane Kabiry

– Spectacle écrit par Cristiana Eso

 

« Quand le passé était dans le temps
Et le tamis dans le blé des champs.
Quand il y avait peu et qu’il y avait assez.
Ma mère était encore jeune fille,
La crotte du chameau bille.
Le cheval était boulanger,
Le chameau tisserand,
Le coq crieur public.
L’âne marchand de sel
Et la chèvre muezzin.
Ma mère sur l’escabeau,
Mon père dans le berceau.
Ma mère pleurait, je la berçais.
Mon père pleurait, je le berçais.
Ma mère a saisi une louche
Mon père a saisi une bûche.
Ils m’ont poursuivi aux quatre coins du monde.
Le vent s’est jeté sur ma tête chauve,
Ma raison s’est enfuie saine et sauve.
Par les cols brulants, par delà les mers.
Je l’ai poursuivie en courant.
Puis je l’ai attrapée.
« Tu es ma tête ! »
« Je ne suis pas ta tête ! »
On s’est frottés, on s’est crottés.
On s’est retrouvés devant la porte du juge.
Il nous cria : « votre affaire n’est pas une mince affaire !
Rapportez 40 feuilles de palmier
40 plumes et 40 encriers. »

Que j’écrive votre témoignage à chacun.
Puis 40 gourdes des 40 voleurs
Contenant chacune 40 larmes de vigne.
Que je fasse bouillir dans un chaudron
et que j’écume comme une soupe de lait.
Quand tout sera fait je vous inviterai. »
Nous fîmes ce qu’il nous demandait
Dans le chaudron le Bien et le Mal se confondaient.
Et le chaudron grossissait et il débordait.
Braves gens, vilains et Seigneurs contemporains,
Prenez, goutez et recevez mon breuvage
Fermez les yeux, et remontez les âges,
Rejoignez-moi et laissez-vous surprendre.
Laissez-moi vous toucher.

Écoutez-moi d’une oreille indulgente. » Comptine turque.