ACCUEIL

baniere-cristiana-gris-2

 

 

Acquisition de mon dernier recueil bilingue de poésie ARTISANS DE L’INVISIBLE http://revue-a.fr/

Prix de la Filiale DOBROGEA de l’Union des Écrivains Roumains, section poésie, pour l’année 2019, avec le volume bilingue « ARTIZANII INVIZIBILULUI- ARTISANS de L’INVISIBLE ». Mai 2022, Constanţa.

 

PROCHAINEMENT :

 

PAGLIACCI de Ruggero Leoncavallo

Mercredi, 15 mai, 2024 – 20:00
Vendredi, 17 mai, 2024 – 20:00

Pagliacci est une œuvre théâtrale de Ruggero Leoncavallo créée pour la première fois au Teatro dal Verme de Milan, le 21 mai 1892, avec Fiorello Giraud (Canio), Adelina Stehle (Nedda), Victor Maurel (Tonio), Francesco Daddi (Beppe), Mario Roussel (Silvio) et la direction d’Arturo Toscanini.

Souvent programé avec Cavalleria rusticana de Pietro Mascagni (1890), avec laquelle cet opéra est considéré comme l’une des œuvres les plus représentatives de la période vériste de l’opéra.

Dans la foulée du grand succès obtenu en 1890 par Cavalleria Rusticana de Mascagni, Leoncavallo compose le livret et la musique en cinq mois et les présente à Ricordi, qui hésite à les monter. Il propose ensuite le livret à Edoardo Sonzogno, qui acquiert la propriété de l’opéra avant même de voir la partition. L’œuvre a été créée pour la première fois le 21 mai 1892, au Teatro Dal Verme de Milan, sous la direction d’Arturo Toscanini et connut un succès immédiat et reste l’ouvre la plus jouée de Leoncavallo. Son air le plus célèbre, Vesti la giubba, enregistré par Enrico Caruso, a été le premier disque au monde à atteindre le million d’exemplaires vendus.

 

Selon les paroles du compositeur lui-même, l’œuvre est inspirée d’un délit qui s’est réellement produit à Montalto Uffugo, en Calabre, où Leoncavallo a vécu quelques années lorsqu’il était enfant. Selon des documents de l’époque, son tuteur, Gaetano Scavello, entretenait une relation avec une femme du pays, dont un certain Luigi D’Alessandro était également amoureux: ce dernier, jaloux de la femme et insulté publiquement par le tuteur de Leoncavallo, poignarda Scavello alors qu’il sortait d’un théâtre. L’homme mourut quelques heures plus tard, mais il nomma les meurtriers, qui furent condamnés par le père de Leoncavallo, magistrat de Montalto. Leoncavallo a témoigné plus tard que l’assassinat avait eu lieu sous ses yeux et qu’il avait été commis par un clown qui venait de tuer sa propre femme, et après avoir trouvé une note de Scavello parmi ses vêtements.

 

Lorsque l’œuvre fut traduite en français en 1894, le poète, dramaturge et librettiste Catulle Mendès accusa Leoncavallo de plagiat, arguant que l’intrigue était similaire à celle de son opéra La Femme de Tabarin, de 1887 (tous deux incluaient: une comédie dans le l’opéra, un homme jaloux, la comédie qui devient réalité avec le meurtre de la femme par jalousie) ; Leoncavallo s’est défendu rappelant que l’intrigue était inspirée du fait divers dont il avait été témoin lorsqu’il était enfant. L’œuvre de Mendès est également susceptible au plagiat, car elle ressemble à des précédentes, comme Un drame nuevo de Manuel Tamayo y Baus.

Sources: Matteo Sansone, The ‘verismo’ of Ruggero Leoncavallo: a source study of ‘Pagliacci’, in Music and Letters, vol. 70, n. 3, 1989.

 

Discographie: Luciano Pavarotti (Canio), Daniela Dessi (Nedda), Juan Pons (Tonio), Paolo Coni (Silvio), Ernesto Gavazzi (Pepe), Westminster Symphonic Choir (chœurs), Philadelphia Boys Choir (chœurs), Orchestre de Philadelphie, Riccardo Muti (dir.) – Philips Classics, 1993.

 

Quelques ÉVÉNEMENTS PASSÉS :

 

Limoges, 29 et 30 mars, Festival UNITÉ dans la DIVERSITÉ

 

Invité d’honneur l’écrivain Sami Tchak

« La grande littérature vient à bout de tous les fantômes existentiels ».

« Les grandes idées ne sont belles que si elles ne nous coûtent rien. »

« Nul n’est à l’abri de l’ivresse que provoque la roue de la fortune. »
La fête des masques,
Sami Tchak, éd. Gallimard, coll. « Continents noirs », 2004

 

***

GRANDE MESSE en Ut mineur de WOLFGANG AMADEUS MOZART –

Limoges, 4/ 5 avril 2023 – œuvre sacrée et scellée par un mariage heureux.

Toile de Hugo Schubert, 1910.

Bien qu’inachevée, la Grande Messe en ut mineur KV 427, constitue la composition la plus ambitieuse de Mozart dans ce genre et l’une des messes les plus remarquables de l’histoire de la musique européenne.

Bach, Haendel ont servi de modèles, mais aussi les Italiens du XVIIIe siècle.

Les fugues de la fin de  « Gloria » et de « Sanctus » montrent  son inventivité et sa maîtrise du style contrapuntique.

Mozart commença à l’écrire à Vienne, sans une commande préalable. Le compositeur songeait déjà à cette forme et avait fait vœux à sa fiancée Constanze (remarquable chanteuse et musicienne), de mener à terme ce projet. Il écrit dans une lettre à son père, le : «Quand j’ai fait ce vœu, ma femme était encore souffrante, et j’étais fermement résolu à l’épouser après sa guérison».

Leur mariage a lieu le 4 août 1782. Le 17 août 1782, Mozart note : « … en un mot, nous sommes créés l’un pour l’autre – et Dieu, qui commande tout et par conséquent a ordonné cela aussi, ne nous abandonnera pas. »  C’est dans ce sentiment de piété et d’amour que Mozart commença à composer la Messe en do mineur, qu’il souhaitait jouer le 26 octobre 1783 dans l’église Saint-Pierre de Salzbourg, avec son épouse Constance comme soprano soliste.

***

Stabat Mater d’Antonio Dvorak. 18 fevrier 2024. Œuvre magistrale qui a consacré Dvorak. Ce compositeur tchèque, fameux déjà en son temps, a côtoyé Richard Wagner, Smetana, Tchaikovsky, Hans vont Bullow, Brahms et a inspiré entre autres Janaćek. Rusalka, la Symphonie du Nouveau Monde sont ses compositions les plus connues et jouées.

Statue sur la tombe d’Antonín Dvořák © AFP – Catherine Leblanc / Godong / Leemage

 « Smetana est celui qui fonda la musique tchèque, mais Antonín Dvořák… est celui qui la popularisa » Harold C. Schonberg.

 

***

PEER GYNT de Grieg. Pièce d’Henrik Ibsen.

Mercredi, 31 janvier, 2024 – 20:00

Jeudi, 01 février 2024 – 20:00

Henrik Ibsen écrit sa pièce de théâtre Peer Gynt en 1867. Elle raconte l’histoire de Peer Gynt, un héros norvégien qui traverse de nombreuses aventures tumultueuses. Peer, personnage complexe, à la fois charismatique et égoïste, cherche à fuir la réalité en se créant un monde imaginaire. Au fil de l’histoire, il rencontre des trolls, des princesses, des bagnards et des fous, et traverse des paysages magnifiques et dangereux. Mais malgré ses nombreuses péripéties, Peer ne parvient pas à trouver le bonheur et la paix. La pièce de théâtre est considérée comme l’une des œuvres les plus importantes de la littérature norvégienne, et a inspiré de nombreux artistes et écrivains. La musique scénique d’Edvard Grieg, composée pour la première en 1876 (créée dans le théâtre Christiania d’Oslo et sous le nom de Peer Gynt suite) est couronnée d’un large succès.

 

Grieg a proposé une partition qui dure environ quatre-vingt-dix minutes, soit deux suites de quatre pièces chacune (Opus 46 et Opus 55), qui sont devenues très connues comme musiques de concert. La partie « Dans la salle du roi de la montagne », a été incluse dans la première suite, les parties vocales étant omises. Grieg lui-même a déclaré qu’il était plus facile de faire de la musique « de sa propre tête » que de suivre strictement les suggestions d’Ibsen. Par exemple, l’écrivain voulait une musique qui caractériserait les amis « internationaux » du quatrième acte, en fusionnant les hymnes nationaux (norvégien, suédois, allemand, français et anglais).

La musique de ces suites, en particulier « Morning Mood » commençant la première suite, « In the Hall of the Mountain King », et la complainte des cordes « Åse’s Death » sont réapparues plus tard dans de nombreux arrangements et bandes sonores. La chanson de Solveig (partie de la suite nr. 2 opus 55) est particulièrement appréciée.

 

Parmi les autres compositeurs norvégiens qui ont écrit de la musique théâtrale pour Peer Gynt figurent Harald Sæverud (1947), Arne Nordheim (1969), Ketil Hvoslef (1993) et Jon Mostad (1993-1994). Gunnar Sønstevold (1966) a écrit la musique d’une version ballet.

***

 

Poitiers, Concert Musique classique et contemporaine: “Between Dusk and Dawn“ – Entre le crépuscule et l’aube, le 23 Novembre 20h30 au Thaâtre Auditorium de Poitiers, scène nationale
Direction musicale Gregory Vajda

Création au TAP avec 21 interprètes de l’ensemble Ars Nova et le Chœur de l’Opéra de Limoges
Johannes Brahms: Le Motet op 74 à capella pour 6 voix, Warum ist das Licht gegeben

 

***

Je suis heureuse d’apprendre que la Revue Ex Ponto vient de recevoir le prix Ariel pour 2022! Félicitations à toute l’équipe de la rédaction!

06 – 07 octombre 2023, Constanța 

La Bibliothèque départementale de Constanța

« Ioan N. Roman » organise le 6 et 7 octobre 2023,

la IIème édition du Festival national de poésie ART.POETICA@OVIDIUS.

 

Pour l’édition 2023, le thème choisi est « la mer »,

les poètes étant invités à présenter un poème original sur ce sujet. Les poèmes présentés seront inclus dans une nouvelle anthologie intitulée « Poésie de la mer ».

 

 

 

Opéra de Limoges, Cendrillon, Opéra en 4 actes et 6 tableaux de Jules Massenet, sur un livret d’Henri Cain et de Paul Collin (1899).

Mise en scène, décors, costumes, lumières : Ezio Toffolutti
12, 14 16  mai. Un vrai opéra! Des décors et des costumes somptueux au service du merveilleux, mais avec une touche d’humour et de dérision, des ballets emprunts de modernisme, une musique romantique superbe dont pourrait s’inspirer un futur Pixar pour une romance d’animation, pleine de contrastes et de couleurs. Les ingrédients? Sensibilité, fragilité, drôlerie, faste et simplicité, des personnages de conte vigoureusement dessinées pour recréer efficacement l’histoire éternelle de Cendrillon, cette veinarde qui réussit à vaincre tous les obstacles et à vivre son rêve d’amour. L’histoire ne dit pas cependant s’ils vécurent heureux très, très longtemps et s’ils eurent vraiment beaucoup d’enfants… »La pièce est terminée/ On a fait de son mieux/ Pour vous faire envoler/ Par des beaux pays bleus » – final de l’opéra.

 

***

Reprise de l’opéra Faust de Charles Gounod, à l’opéra de Vichy, dimanche 26 mars.

 

Reprise  à l’Opéra impérial de Compiègne, œuvre pour chœur et solistes, Peer Gynt de Grieg, samedi 26 novembre 2022.

***

Prix de la Filiale DOBROGEA de l’Union des Ecrivains Roumains, section poésie, pour l’année 2019, avec le volume bilingue « ARTIZANII INVIZIBILULUI- ARTISANS de L’INVISIBLE ».

Mai 2022, Constanţa.  « Le gala de remise des prix de la branche Dobrogea de l’Union des écrivains roumains pour les années 2019, 2020, 2021 et les prix du magazine Ex Ponto. L’Union des Écrivains Roumains mettent en avant l’élite des écrivains contemporains, ceux qui se sont distingués par des livres destinés à ouvrir un regard complexe et renouvelé sur notre temps, sur l’époque dans laquelle nous vivons. Dans le même temps, la revue Ex Ponto, la seule revue littéraire de Constanţa publiée sous les auspices de l’Union des écrivains roumains, a réuni les voix culturelles et scientifiques les plus prestigieuses, contribuant à la configuration d’une identité culturelle de l’espace Dobrogea, soulignant sa singularité et valeurs. » Communiqué presse de la bibliothèque municipale « Ioan N. Roman ».

Les trophées sont signés par l’artiste plasticien Eusebio Spânu.

Concert de mélodies françaises et roumaines.

 

Prix ​​de l’Union des écrivains roumains, Filiale de Dobrogea :
2019 – poésie : Cristiana Eso, prose : Diana Dobriță Balea, essai : Cătălin Pavel.
2020 – poésie : Iulian Talianu et Mircea Lungu, prose : Andreea Soceanu,

Prix Omnia – Serban Codrin.
2021 – poésie : Otilia Ardeleanu, prose : Constantin Costache,

Prix Omnia : Nicolae Rotund.

 

***

Dernière Symphonie, Ludwig van Beethoven, Symphonie n°9 « avec un chœur final sur l’Ode à la joie de Schiller », en ré mineur, opus 125 – Vendredi, 31 décembre, 2021

La Symphonie n° 9 en ré mineur, op. 125, est une symphonie chorale, la dernière symphonie complète de Ludwig van Beethoven, composée entre 1822 et 1824. Jouée pour la première fois à Vienne le 7 mai 1824, elle est considérée par de nombreux critiques et musicologues comme la plus grande œuvre de Beethoven et l’une des réalisations majeures dans l’histoire de la musique. Elle attire le public, devenant au fil du temps une des pièces parmi les plus connues et les plus jouées au monde.

Beethoven utilise pour la première fois le chant vocal dans une symphonie. Les paroles sont chantées lors du 4ème mouvement par quatre solistes vocaux et le chœur mixte. Ils ont été extraits de « l’Ode à la joie », un poème écrit par Friedrich Schiller en 1785 et révisé en 1803, avec des ajouts de texte faits par Beethoven.
En 2001, le manuscrit original de Beethoven, détenu par la Bibliothèque d’État de Berlin, a été ajouté à la liste du patrimoine du programme Mémoire du monde établi par les Nations Unies.

Quelques symphonies pour chœur et orchestre:

Roméo et Juliette, op. 17, de Hector Berlioz (1839)
Grande symphonie funèbre et triomphale, op. 15, de Hector Berlioz (1840)
Lobgesang (Symphonie n° 2) de Felix Mendelssohn (1840)
Faust-Symphonie (1854), et Dante Symphonie de Franz Liszt (1856)

Kullervo, op. 7, de Jean Sibelius (1892) texte extrait du Kalevala
Symphonie n° 2 en ut mineur, « Résurrection », de Gustav Mahler (1894)
Symphonie n° 3 en ré mineur, de Gustav Mahler (1896)
Symphonie no 1 en mi majeur, op. 26, d’Alexandre Scriabine (1900).

***

Thème « Nocturne roumaine », duo ALM’ARTIS. Romances, mélodies traditionnelles et religieuses roumaines.

 

Concert voix et harpe, avec des mélodies roumaines: Tiberiu Brediceanu,Trajan Popesco, Paul Constantinesco, Ion Borgovan, Alfred Alessandresco…

Et lectures de quelques-unes de mes poésies, celles de Paul Verlaine, d’Alfred de Musset, d’Alain Bosquet, et pas moins grand Tudor Arghezi.

La culture au Grand Jour, concert à Saint-Amand-Magnazeix, 2021.