Dans cette nuit magique, les garçons allument des feux, ils jonglent avec les torches allumées en parcourant le village, les vergers et les champs. Après quoi ils offrent des couronnes de fleurs à leurs fiancées. Après les avoir portées, les filles les jettent sur le toit de leur maison, pour savoir si elle aura une longue vie. Si sa parure tombe on prédit que sa vie sera un peu moins longue. Cette nuit sacrée du 23/24 juin les cieux s’ouvrent et tous les esprits défunts côtoient les humains. On prétend aussi que l’on peut comprendre le langage des bêtes. Les fées Sânziene dansent leurs rituels secrets, et quiconque les surprend est frappé de maladie et de malédiction.

Danse Paparuda: C’est la canicule dans le pays, les villageois travaillent dans les champs. Les plus jeunes se gavent de fruits, ils se baignent dans la rivière. Pour apporter la pluie ils scandent Paparuda, le rituel ancien. Une jeune fille couverte de feuilles de vigne et de feuillages chante et danse s’arrêtant à chaque maison. Les femmes l’aspergent d’eau, symbole de prospérité. Les enfants courent avec Paparuda et crient la musique dans les rues du village, puis lancent à la rivière la petite poupée faite à son image. La pluie ne tardera pas.
Danses collectives ­ : Hora (Ronde de Moldavie), Pe Loc (Sur place – Banat), Brâul (Ronde du Munténie, de Transylvanie), Alunelul (Petit noisetier – d’Olténie)… ­Ronde du Soleil – Ensemble dirigé par E. Berthommé.