« Nous savons que les Gaulois entretenaient des poètes, les bardes qui chantaient les exploits des héros en s’accompagnant d’une lyre ou d’une harpe. La harpe constituait l’instrument de musique par excellence des peuplades nordiques. Souvent travaillées et ornées, les harpes étaient censées produire une musique divine.
Les celtes pensaient que la musique disposait d’un grand pouvoir sur les hommes. Un vieux récit irlandais dit, à propos de la harpe du dieu Dagda : « C’est dans cette harpe que le Dagda avait lié toutes les mélodies. […] La harpe quitta le mur, tua neuf hommes et vint vers le Dagda ». On s’étonnera pas d’apprendre que les harpistes jouissaient d’une grande considération.
Il nous restent les sagas, « l’Edda » islandaise par exemple ».
« La musique tenait une place importante chez les Celtes : pas de cérémonie, d’assemblée, de fête sans musique. Pas non plus de bataille. Diodore de Sicile raconte que, sur les champs où se déployaient les armées, les bardes s’efforçaient d’apaiser l’ennemi au moyen de leur talent musical. c’est que, conclut-il même chez les « plus sauvages », le dieu de la guerre « Arès respecte les Muses » ». d’après Gérard PERNON, HISTOIRE DE LA MUSIQUE
Une saga (mot islandais dont le pluriel est sögur) est un genre littéraire développé dans lslande médiévale, aux XIIe et XIIIe siècles, consistant en un récit historique en prose, ou bien une fiction ou légende.
De manière générale, le saga est un récit historique ou mythologique de la littérature scandinave du Moyen Âge. Sagas historiques; sagas norvégiennes; mythologie des sagas. Après la destruction du paganisme, on vit peu à peu, mais bien lentement, disparoitre ces visions poétiques, qui ne se retrouvent que dans les récits des Scaldes, conservés dans les Sagas islandaises (Bonstetten, Homme Midi, 1824, p. 69).À cette phase des héros se rattachent les sagas scandinaves, − les Nibelungen, − le livre des héros, les romanceros espagnols, − les poèmes chevaleresques d’Arthur et de Charlemagne (…), le Robin Hood des Anglo-Saxons (Quinet, Napoléon, 1836, p. 153).